Le souffle du vent frais
Les souvenirs exquis
Ainsi passe le temps
Ainsi passe la vie

Mais où sont ces années
Quand, tout insouciant,
Je courais me cacher
Dans le maïs des champs?

J'allais dans la prairie,
Un ouvrage à la main.
Loin, la philosophie
Les délires urbains.

Tendrement je lisais
Sur mon lit d'herbes hautes,
Sans penser aux excès
Et à tous ses apôtres.

Ce délire unanime
Dont je me défends bien
Entraîne dans l'abîme
Ceux qui le suivent au loin.

Nicolas da Luz Duque