Voici à présent un poème que j'ai composé en février 2005. Ceux qui me connaissent comprendront que ça a été ma période noire.[1] Ils comprendront aussi pour qui je l'avais écrit.

L'Amour qui guérit

Le sang coule encore
De mon coeur meurtri.
Les pleurs que j'abhorre
Me laissent transi.

Car c'est, dans mon coeur,
Cette plaie ouverte
Qui cause mes pleurs,
Me mène à ma perte...

Mais beaucoup plus fort
Que les pleurs honnis,
Résonne en renfort
L'Amour qui nous lie.

Et tel une fleur
Encor jeune et verte,
Source de bonheur
Qui nous est offerte,

Il devra éclore
Et nous, grâce à Lui,
Même de la mort,
Pourrons faire fi.

Plus aucun malheur
Ni regret, ni perte,
Aucune douleur
Ne Nous touche, certes,

Mais ce beau trésor -
L'Amour qui guérit -
S'accroîtra encore,
Jusqu'à l'infini.

Nicolas da Luz Duque

En tant qu'exercice de style, je m'étais fixé pour but de composer en alternance une strophe avec des rimes en -or et en -i, et la strophe suivante avec des rimes en -eur et -erte.

Notes

[1] Les autres diront: "Période noire ? Il est pas comme ça tout le temps ?"