J'ai écrit plusieurs poèmes ces derniers temps, mais celui-ci n'est ne compte pas parmi ceux-là. Je n'ai pas pu résister à l'envie de vous faire lire un de mes tout premiers poèmes, écrit en secondaire pour une fille à qui je ne l'ai évidemment jamais fait lire...

Il est évidemment dégoulinant de sentiments éthérés et pourtant ô combien destructeurs pour le pauvre amoureux transi que j'étais alors. Je vous laisse à votre lecture. N'hésitez jamais à déposer un commentaire constructif mais soyez indulgents pour celui-ci : j'étais jeune !

Son nom est gravé sur mon coeur

Pourquoi faut-il qu’à chaque aurore
La même passion me dévore ?
Pourquoi faut-il qu’elle détruise
Mon âme frêle à sa guise ?

Et comment trouver le repos
Quand devant toi fuient mes mots ?
Non point qu’ils sortent de ma bouche,
En ta présence, ils s'effarouchent.

Ils quittent soudain mon esprit
Quand, avec toi, d’amour transi,
Je m’émerveille de tes yeux,
Et ton visage entier m’émeut.

Je ne puis plus dormir la nuit
Car ton souvenir m’envahit.
Et je ne puis trouver la paix
Car je suis seul et je me tais.

Là, doucement, je t’imagine,
Dormant, plus belle que divine,
Pelotonnée dans ton lit,
Et puis je n’ose faire un bruit.

Car j’ai trop peur de t’éveiller,
De troubler ta sérénité,
Mais quand j’entends battre ton cœur,
Je pourrais patienter des heures.

Te dévoilerai-je un jour
L’intensité de mon amour ?
Mais peut-être est-ce déjà fait
Si tes mains tiennent ce billet…

Nicolas da Luz Duque